Tokyo – Japon

Carnets de voyage au Japon : épisode 6/6

Sixième épisode du périple au Japon au mois d’aout (archipel composé 6852 îles…Je me suis contentée d’arpenter en majorité, la principale, Honshu), où j’ai pu visiter les villes/îles suivantes :

  • Tokyo
  • Kyoto
  • Mont Fuji
  • Naoshima
  • Hiroshima
  • Miyajima
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Voyage Japon 2017

Les carnets de voyages seront rédigés dans l’ordre du voyage, et j’espère, vous donneront envie d’aller visiter cette merveille du monde.


Oui je sais…J’ai pris mon temps pour écrire cet épisode, mais c’est le dernier alors nostalgie (enfin non, j’en ai un surprise sous le coude). J’ai toujours du mal à me remettre de ce superbe voyage et j’ai un pincement au cœur chaque matin en passant devant l’une des deux estampes ornant mes murs. J’ai eu l’énorme chance de vivre cette excursion, je ne vais donc pas me plaindre, mais le retour est rude.

Alors Tokyo c’est quoi, à part être la capitale du Japon et l’aire urbaine la plus dense du monde avec ses 42 millions d’habitants (14 millions juste pour la ville) ?

Whaou, on se sent tout petit ici ! A côté, New-York, c’est la campagne ! Des buildings , des néons, des écrans clignotants, des encarts publicitaires, du son, du monde en veux-tu en voilà… J’avoue que ce n’est pas l’escale japonaise que j’ai préférée, mais il faut y passer à coup sûr.


Comment se déplacer ? Ne paniquez pas à la vue du plan de métro…Il faut d’abord que vous compreniez qu’il y a plusieurs compagnies, et donc plusieurs système de paiement :

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Voilà voilà, on est dans le coin quoi ><
  • JR lines assurées par la compagnie JR.
  • TOEI lines assurées par la compagnie TOEI.
  • Tokyo Metro lines assurées par la compagnie du même nom

1 – Si vous avez le JR pass rail, ce dernier fonctionne à la fois sur les trains JR que sur les lignes de métro JR. Pas besoin de payer un ticket, vous montrez simplement votre pass aux contrôleurs identifiés JR, à chaque passage au niveau des « badgages ». La célèbre ligne circulaire, Yamanote, est une ligne JR (attention au sens car comme son nom l’indique, elle est circulaire, et fait tout le tour de Tokyo. Si vous souhaitez aller au point J, partez dans le sens A > Z et pas dans le sens A < Z). Le fonctionnement des lignes JR est le même qu’à Paris : une station = un nom. Chaque ligne a un terminus et des indications de sens.

Pour info : la Yamanote circule jusqu’à 1h20 et démarre à 4h30

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Aux manettes de la Yamanote !

2- Pour les TOEI et Tokyo Metro lines, le principe est simple : achetez une carte PASMO ou SUICA (ce sont les mêmes mais gérées par 2 compagnies, après c’est une question de feeling avec le nom ou la couleur de la carte. J’ai pris une PASMO, elle était rose…j’aime tellement le rose.). Vous rechargerez la carte aux bornes avec le montant désiré puis vous passerez la carte aux bornes de passages à l’entrée et à la sortie. Ainsi, le montant du trajet sera automatiquement débité et pas de prise de tête. Mieux vaut trop d’argent dessus que pas assez, on vous rendra le surplus avec le montant de la consigne payé au départ lorsque vous la rendrez. Pour vous retrouvez sur ces lignes, contrairement à Paris, elles portent des noms et des couleurs, avec des numéros pour vous aidez en plus des noms de stations : la ligne orange se nomme Ginza allant de Shibuya à Asakusa. Chaque station porte un nom et un numéro. Par exemple, pour vous rendre à Toranomon, cette dernière est la 7e station, donc elle s’appelle G07 et sera entourée en orange (G pour Ginza, 07 pour 7e station et orange couleur de la ligne). Ainsi, dans le métro, pas besoin de retenir le nom des stations mais juste les numéros : sortir à la G07 sera, selon le sens, après la G06 ou G08. Bref, ultra simple.

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Première lettre du nom de la ligne, avec sa couleur et son n° de station et/ou nom de station

Pour info : IMPOSSIBLE de vous passer de l’application Citymapper pour vous déplacer d’un point à l’autre. Ce sera votre nouvelle bible le temps du voyage dans cette ville (l’application n’a pas encore référencée toutes les villes mondiales, hélas). Vous choisissez votre adresse départ/arrivée, et l’appli vous calcule automatiquement les transports adéquat (que ce soit à pied, vélo, métro avec toutes les précisions des lignes, changements etc).

Pour info : munissez vous d’un pocket wifi ! Réservez aux touristes, ces petits boîtiers tiennent dans une poche et vous permettent d’avoir le wifi H24. Il se commande sur internet, et se retire aux aéroports ou adresses d’hôtels. Il est fourni avec une enveloppe déjà affranchie dans lequel vous le glisserez lors de votre départ afin de le poster dans n’importe quelle boite postale. C’est l’outil indispensable ! J’ai capté absolument partout et il m’a sauvé la vie au sommer du Mont Fuji pour appeler via Whatsapp et ne pas m’endormir de froid. De mémoire, il faut compter 70€ les 2 semaines de location.

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Pocket Wifi, votre indispensable !

Pour info : la première ligne de métro a été ouverte en 1927 avec la Ginza line

Focus Yurikamome : cette ligne de métro pneumatique et aérienne est entièrement automatique. Gérée par la compagnie JR, elle vous permet d’accéder à l’île d’Odaiba. Mettez-vous à l’avant pour avoir l’impression de piloter l’engin et de survoler le pont suspendu et de faire un virage de plus de 3/4 au dessus de l’eau !

Pour info : Yurikamome signifie Mouette Rieuse. Elles peuplent la baie de Tokyo et sont l’emblème de la ville.

Pour info : 100 000 passagers l’emprunte chaque jour

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The big virage

Que manger ?

Vous avez le choix, la ville compte plus de 50 000 échoppes pour se nourrir…j’ai déjà parlé des sushis, des ramens, des steamed buns au black sésame (black sésame black sésame mon amour mon amour) etc alors je vais faire un focus sur deux autres plats (sachant que la gastronomie japonaise est très riche, 1 mois ne suffirait pas pour tout connaître)  :

  • « Chirashi » : j’ai trouvé un petit resto dans l’une des 6 ruelles du Golden Gai, enclavé dans le quartier de Shinjuku. Très peu de places dans ces restaurants (environ 8) et très « authentique ». Si vous galérez avec votre sac à dos, pas ne panique, il y a, sous chaque siège en vieux bois, un rangement dédié (bien caché, tirez la poignée, le rangement basculera comme par magie). Une fois attablé(e) au bar, on range bien ses coudes car l’espace est limité ! Ensuite, à vous de choisir vos plats sur la carte et j’avoue avoir goûté l’un des meilleur plat du séjour : un bol de riz chaud vinaigré disposé sous des lamelles de bœuf cru, avocat, wasabi et persil et accompagné de Gyozas. Le mec à ma gauche mangeait un poisson avec la tête encore sur une pic en bois, avec du recul, j’ai du faire le bon choix. Ce « Chirashi » était littéralement à tomber par terre.

Pour info : le Golden Gai est un tout petit quartier avec d’anciennes ruelles très étroites (on n’y passe pas une voiture) concentrant plus de 200 bars et restos. Ce quartier est la mémoire vivante du vieux Tokyo, n’ayant pas subi les dégâts des divers tremblements de terre et bombardements. Endroit incontournable.

Pour info : ne soyez pas surpris par la fumée de cigarette, dans ces « bouibouis », on ne se gêne pas.

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Ne soyez pas non plus surpris par les horaires d’ouverture…jusqu’à 26h du matin

Pour info : tous les bars ne servent pas aux touristes, certains uniquement aux habitués (et il faut être intronisé). Ceux pour « touristes » ont des menus affichés à l’extérieur et traduits en anglais

  • Bœuf de Kobé : ah !!! Qui n’en a jamais entendu parler ? Bon ok, j’aurais pu aller à Kobé pour en manger, mais à Tokyo, on en trouve aussi (voir sur internet les établissements accrédités pour ne pas tomber dans le piège des faux « Kobé »). En moyenne, 60 g de lamelles coûte entre 5000-15 000 yens (50-150€ selon le menu). Ce dernier se déguste cru (sashimi), en fondue (shabu-shabu) ou légèrement grillé (teppan’yaki), avec une salade verte. L’éternel débat, est-ce qu’il vaut ce prix ? La réponse n’est pas universelle, chaque personne aura son avis entre un met qui, de par sa rareté en devient cher et un met qui, de par sa rareté, est de qualité et donc a un prix ? Me concernant, je penche pour la 2e réponse. Le bœuf de Kobé n’est pas seulement rare, il est exceptionnel en bouche, de vrais morceaux de beurre et on en mangerait pas plus de 60 g. Persillé, et tendre à souhait, indéniablement, le meilleur repas de ces 20 jours (ps : je l’ai testé en teppan’yaki).
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Bœuf de Kobé

Pour info : le bœuf de Kobé est issu d’un croisement entre la race wagyu (bœuf japonais) et la race holstein.

Pour info : cette viande a connu sa réputation à la fin de l’Ère Edo vers 1800, car elle n’était consommée que par l’empereur et ses disciples.  Depuis, la tradition est toujours la même, alternant entre massages et musique classique pour limiter le stress, peu de différence de température pour avoir une eau minérale pure, une alimentation très suivie etc. Il faut 2 ans et demie et passer toute une batterie de tests comme le taux de persillage ou la race de viande (1/3 n’obtient pas la validation finale) afin d’être autorisé à avoir la marque « bœuf de Kobé »

Pour info : ce n’est que depuis 2014 que le bœuf de Kobé est expatrié vers l’Europe ou les USA. Le taux d’exportation est de 20% ne représentant qu’un millier de carcasses

Sinon, j’ai quand même trouvé un « Pub » avec de la bière Iron Maiden, et des bars à saké


Qu’est ce que j’ai visité ?

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pour mieux vous repérer (merci paint ><)
  • Sanctuaire Meiji-Jingu

Construit en 1912 à la mort de l’Empereur Meiji (enterré à Kyoto), il est le plus grand lieu de culte Shintoïste du pays. Il a cependant été bombardé en 1945 et reconstruit à l’identique en 1958. Le sanctuaire regorge de petits temples ayant chacun leur jardin (entrée payante pour chacun d’entre eux). Le bâtiment principal abrite la salle des trésors de l’Empereur, entourée d’un préau avec tout un tas d’amulettes à acheter. Oui, le shintoïste a tout compris au business ;). Ce n’est pas le plus beau des sanctuaire mais le parc reste très agréable et l’ambiance apaisante. N’oubliez pas de vous purifier !

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L’entrée met à l’honneur des dizaines et des dizaines de tonneaux de vin français, qui plus est, des grands crus de Bourgogne (Clos Vougeot par exemple). Le sanctuaire le doit à M. Yasushiko Sata, délégué de la Maison de la Bourgogne à Tokyo, propriétaire du Château de Chailly Hotel-Golf. Ce dernier connaissait l’ouverture sur le monde que portait l’Empereur et son gout pour le vin français. Ces tonneaux, sanctuarisés sont également symbole de paix entre nos deux pays. Face aux vins français, vous verrez des tonneaux de saké offerts par de riches donateurs.

Pour info : Meiji (1852 – 1912) fut le 122e empereur du Japon. Il a ouvert le Japon sur l’occident, et a mis fin au système féodal, en créant un parlement élu. Sa période de règne est célébré chaque année. Au même titre que l’ère Edo, Meiji donnera son nom à « l’ère Meiji » (l’ère du gouvernement éclairé).

Pour info : le parc a une superficie de 72 ha avec plus de 130 000 arbres

  • Harajuku et la rue Takeshita-dōri

En face du sanctuaire Meiji, vous trouverez les rues piétonnes d’Harajuku et Takeshita dans le quartier de Shibuya. Bienvenu(e)s dans le monde des ado japonais, avec tout ce que ça implique. Tenues vestimentaires manga, chaussettes animaux, jeux vidéos, porte clés représentant de la nourriture, jouets en tout genre, karaokés, calendriers de groupes à minettes…Il faut absolument y passer car c’est tout simplement ubuesque. Le japon et ses extrêmes.

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Entrée Takeshita-Dori
  • Tokyo Skytree

Sa fonction principale est d’être une antenne de radiodiffusion, mais les touristes y vont pour le panorama qu’elle offre sur la ville avec 2 plateformes à 350m et 450m. Si vous ne voulez pas payer, faites comme moi et allez à la mairie de Tokyo (j’en parle plus bas).

Pour info : avec ses 634m (et accessoirement ses 550 millions d’€ pour la construction), elle est la deuxième plus haute structure autoportante du monde.

Pour info : sa structure reposant sur 3 pieds résiste aux séismes, et sa structure cylindrique en hauteur résiste aux forts vents

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Tokyo Skytree
  • Mairie de Tokyo, l’observatoire :

Nul besoin de payer pour avoir un panorama incroyable sur la ville, le Tokyo Metropolitan Building vous l’offre gratuitement sur plus de 1000m². Il y a deux tours : nord et sud. Peu importe dans laquelle vous montez (j’ai testé les deux), le panorama est identique. La montée se fait via un ascenseur supersonique (210 m en 55 sec soit 240/min).

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Metropolitan Building of Tokyo

Pour info : la tour sud ferme à 17h30, la tour nord à 23h (donc vue de nuit)

Pour info : de 10h à 15h, vous trouverez des guides bénévoles. Demandez leur la plaquette d’information très bien réalisée avec le nom des buildings face à vous. Et puis, avec un peu de chance, si vous tapez dans l’œil de l’un d’entre eux, vous aurez le droit de choisir un beau timbre d’une collection personnelle…la gentillesse japonaise

Pour info : par beau temps et sans pollution, le Mont Fuji est visible et de façon imposante ! Hélas pour moi, cette période se situe entre décembre et février, lorsque les températures sont basses

  • Tsujiki fish market

Le plus grand marché de poissons et crustacés du monde ! Rien que ça. Bon, raté, ce dernier est parti en fumée le 3 août 2017 sur environ 200m². De toute façon, le marché était voué à déménager avec un projet lancé en 2016. Pour le moment, le lieu n’a pas été déterminé (le lieu pressenti est actuellement pollué au benzène) mais une grande campagne de dératisation se prépare car c’est plus de 500 rats qui y grouillent la nuit (pour en savoir plus, article ICI).

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Chaque année, le 5 janvier, une journée de vente aux enchères est ouverte pour le thon rouge, avec des records comme en 2017, avec la somme de 605 000€ pour un thon rouge d’un poids de 212 kg. Les visiteurs sont admis sur des créneaux particuliers et des zones délimitées en ce qui concerne les ventes aux enchères. Pour le reste du marché, pas de souci, baladez-vous librement.

Vous ne trouverez pas que du poisson mais également des fruits et légumes, des mochis ou encore des ravioles (top bons !). Je me suis arrêtée prendre une pression Asahi (l’Asahi sera votre ami pendant ce voyage) en mangeant mes ravioles crevettes à un stand où la jeune patronne arborait fièrement un poster des Rolling Stones ;), pour le coup, facile de sympathiser en parlant musique. Le marché est également réputé pour ses bars à sushis…inutile de vous dire que le poisson est frais. Venez le visiter le matin, de 5h à 12h, c’est à ce moment où il vit le plus.

Pour info : plus de 450 espèces de poissons sont étalées par jour et environ 600 000 tonnes de victuailles y transitent par an

Pour info : le chiffre d’affaire quotidien est de 18 millions $ pour un nombre de 50 000 visiteurs

  • Place Hachiko

Bordel, que de monde !! J’aurais voulu pouvoir voler et avoir une vue aérienne de tous ces chassés-croisés sur les passages piétons de la place Hachiko (quartier Shibuya). C’est juste affolant, une danse en continue de piétons qui s’arrêtent, s’agglutinent, et repartent, en respectant scrupuleusement le symbole du petit bonhomme rouge ou vert. Outre ces 3 passages piétions formant un triangle, la place est réputée pour l’histoire de Ueno Hidesaburō et de son chien Hachiko.

Pour info : ce passage piéton est le plus long du monde. Tous les feux rouges arrêtant les voitures sont synchronisés, créant un véritable balais de piétons traversant en même temps. C’est à voir. Il a été filmé dans le film de Sofia Coppola, Lost in Translation

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Croisement passage piéton

Ueno & Hachiko : le professeur Ueno reçut un chien en 1924, 8e de sa portée, d’où son nom signifiant 8e prince. Ce dernier l’accompagne chaque matin à la gare de Shibuya et revient seul le soir, l’attendre à son arrivée du train et ce pendant un an. En 1925, Ueno décède sur son lieu de travail et ne rentre pas. Hachiko continuera à attendre son maître chaque soir pendant plus de 10 ans, avant de mourir dans une ruelle près du pont Inari. La légende d’Hachiko a parcouru le Japon dès 1932 et les japonais se sont passionnés pour ce chien à la loyauté inflexible, qu’ils venaient nourrir. Depuis, une statue a été érigée à son image, là où il attendait son maître, et est devenu un lieu de pèlerinage incontournable des amoureux prêtant serment de fidélité.

Quand j’y suis allée, un chat dormait au milieu des pattes d’Hachiko et ne comptait pas se réveiller malgré le bruit…touchant.

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Hachiko

Pour info : une première version de la statue a été installée en 1934, en présence d’Hachiko. Celle-ci fut fondue pendant la seconde guerre mondiale pendant la pénurie de métaux (elle était en bronze). Elle a finalement été remplacée en 1948.

Pour info : une partie des restes d’Hachiko a été empaillée pour être présentée au musée national de la nature et des sciences de Tokyo, tandis que l’autre partie a été enterrée aux côtés de Ueno.

  • Sengaku-ji

La légende des 47 samouraïs (ou 47 rônins) s’arrête ici, au Sengaku-ji. Sensible aux faits historiques (d’autant plus lorsque le mot « sabre » apparaît), impossible de passer à côté du cimetière où sont enterrés les 47 samouraïs.

Au Japon, chaque région est dirigée par un « shogun ». Ce dernier délègue des parcelles de terres à des seigneurs appelés « daimyo ». Chaque daimyo possède son armée de samouraïs. En 1701, dans la région d’Ako, le daimyo N.Asano va blesser Y.Kira, un autre daimyo (qui l’avait insulté). Problème, cette offense a eu lieu dans le palais du shogun et la tradition y interdit l’usage des armes. Le shogun a donc puni Asano à une sentence capitale : le suicide rituel (seppuku ou Hara-kiri si ça vous parle mieux). Asano s’exécuta et se trancha le bas ventre laissant orphelin une armée de 47 samouraïs. Un samouraï sans maître devient un rônin, ainsi, les 47 rônins décidèrent de se venger en tuant Kira, deux ans après la mort d’Asano (le temps de planifier la tactique). Ce geste fut puni par le shogun, résultant d’un seppuku collectif pour les 47 rônins. Ces derniers sont enterrés avec leur maître, Asano, au Sengakuji de Tokyo.

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Sengakuji

Pour info : la différence entre Seppuku ou Hara-kiri est que le premier est employé par les samouraïs (ou personnes de haut rang) alors que le second est réservé aux « petites gens ».

Pour info : le Seppuku est un suicide artistique qui demande de nombreux codes à respecter. Il faut avoir un poignard appelé Kusungobu (25 centimètres) qui servira à s’entailler l’abdomen en forme de croix (de gauche à droite de l’abdomen puis de haut en bas avec le nombril au centre). Il faut le faire dans une salle au calme, et avoir un public. Le poignard doit être entouré d’un drap blanc et le samouraï, habillé d’un kimono, doit s’affliger cette sentence sans crier et en gardant le regard fixe vers l’assemblée. Une fois le ventre entaillé, un assistant désigné par des amis du condamné (Kaishaku) vient trancher le tête de ce dernier à l’aide d’un sabre. S’il n’y a pas de Kaishaku, le samouraï attend sa mort dans d’atroces souffrances…

Pour info : il existe 4 sortes de Seppuku, notamment le Junshi. Ce dernier était pratiqué par l’armée de samouraïs qui, à la mort de leur maître, se donnaient également la mort par fidélité. Cette pratique fut interdite à partir de 1663 car elle causait de trop grandes pertes humaines (une armée de samouraïs pouvait généralement atteindre 500 hommes). Les autres Seppuku furent interdits dans les années 1880.

Pour info : le Seppuku est né en Chine et était destiné aux femmes qui, afin de prouver leur virginité, se tranchaient le ventre (pour être certain qu’elles n’étaient pas enceinte)

Pour info : les femmes de samouraïs doivent également mourir de façon noble, à savoir se trancher la veine jugulaire à l’aide d’un poignard (et en se nouant les jambes afin de terminer dans une position décente). Ce rituel se nomme le Jigai

La visite du Sengakuji est en 2 étapes : soit uniquement le cimetière, soit un passage (payant) par le musée des samouraïs avant d’accéder au cimetière. Je n’ai pas trouvé le musée folichon mais il a le mérite d’exposer des pièces uniques de tenues et de peintures de cette époque qui a forgé la réputation du Japon.

Pour info : la fin des samouraïs a été décrétée le 22 février 1877, sous l’ère Meiji. Les samouraïs représentaient l’ancien régime féodal, à l’inverse de l’ouverture souhaitée par l’empereur Meiji. Les derniers samouraïs, emmenés par Saigo, ont tenu une guerre « civile » contre l’armée impériale durant 2 mois. Saigo blessé, se fera Seppuku et laissera disparaitre avec lui l’histoire des samouraïs.

  • Senso-ji

Le plus vieux temple de Tokyo n’en reste pas moins imposant. Le Senso-ji est un lieu de passage obligé. L’entrée est immortalisée par tous les touristes qui se prennent en photo devant le chochin (lanterne) du Kaminarimon (porte de la foudre). De chaque côté trônent d’imposantes statues de Raijin (Dieu du vent) et Fūjin (Dieu du tonnerre)

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Fujin

Pour info : le Kaminarimon est le nom donné aux 2 portes extérieures permettant l’accès à l’allée du Senso-ji, tandis que le Hozomon (porte aux trésors) désigne les deux grandes portes intérieures (identiques à celles du Kaminarimon) permettant l’accès dans le Senso-ji

Pour info : le chochin du Kaminarimon mesure 4m de haut et 3,4m de large pour un poids de 670 kg

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Chochin

Une fois passé le Kaminarimon, vous voici dans l’artère principale et commerçante, appelée Nakamise-dōri. Vous y trouverez des vendeurs d’estampes, de posters issus de galeries d’art, des éventails, des mochis, des gadgets, des minis lanternes, des serviettes, des draps…. Je vous conseille de vous y promener la nuit, la vue est splendide car chaque boutique est éclairée avec des lanternes, sans parler du Hondo (bâtiment principal du Senso-ji) qui brille de mille feux avec sa pagode à 5 étages, en contraste avec sa peinture rouge. Avec un peu de chance, vous croiserez des rock star qui font des selfies, comme pour nous avec Last Train.

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Une fois de plus, n’oubliez pas de vous purifier via l’énorme encensoir cuivré face à l’Hondo. Prenez le temps aussi de vous promener aux alentours, dans le parc et les ruelles adjacentes.

Pour info : le temple a été érigé en 645 afin de protéger une statue de la déesse Kannon retrouvée dans les filets de 2 pêcheurs. Le bâtiment principal date cependant de 1650. De nombreux éléments ont été détruits ou brûlés pendant la seconde guerre mondiale et donc reconstruits

Pour info : tous les ans au mois de mai, la célébration du Sanja Matsuri attire plus de 2 millions de personnes au Senso-ji. Ce festival shintoïste est l’un des 3 plus grands du Japon.

  • Tokyo Tower

Construite en référence à notre chère Tour Eiffel, cette dernière mesure 7m de plus, soit 332,6 m et pèse 2,5 fois moins lourd avec 4000 tonnes d’acier. Elle permet la diffusion de chaînes télé pour Tokyo et ses arrondissements mais recèle à tous ses étages d’attractions touristiques (aquariums de plus de 50 000 espèces, parc d’attraction One Piece, restaurants et observatoire).

Pour les sportifs, il vous suffira de gravir 660 marches pour arriver à l’observatoire avec en guise de reconnaissance, un diplôme à votre arrivée (pour les moins courageux, prenez l’ascenseur).

Pour info : inaugurée en 1958, elle revêt un habit de 176 ampoules, allumées en orange l’hiver et en blanc l’été

Pour info : l’acier provient en partie des chars américains endommagés pendant la guerre de Corée

Pour info : la tour a besoin de 28 000 l de peinture tous les 5 ans. Outre sa coloration aux couleur du Japon, elle respecte avant tout les codes de la sécurité aérienne

  • Zojo-ji et le parc de Shiba

Situé à environ 250m de la Tour de Tokyo, le Zojo-ji est l’un des deux temple bouddhiste « funéraire » de la ville où on y célèbre des inhumations. Bien que ce temple ait connu ses heures de gloire sous l’ère Edo (1600-1800) en devenant le centre de formation bouddhiste et accueillant plus de 3000 prêtres répartis au sein des 100 bâtiments et de ses 48 temples secondaires le composant, ce dernier a été réduit en cendres lors du clivage shintoïstes/bouddhistes sous le règne Meiji. Il fut reconstruit au début du XXe, mais les bombardements de 1945 l’ont une nouvelle fois anéanti. La version actuelle date des années 1970, et dans une envergure bien plus modeste qu’à l’origine. Cependant, l’emplacement du temple en plein cœur de ville pose des problèmes au développement du quartier.

L’intérieur du temple est splendide, alternant décors noirs et dorés. Avec de la chance, sur les coups de 10h30, vous pourrez assister à une messe bouddhiste. L’entrée du temple se fait via la porte de Sangedatsu, signifiant Les Trois. En effet, en passant la porte, chacun se libère de trois vices, à savoir la cupidité, la haine et la stupidité.

A droite du temple, vous verrez un petit jardin avec des centaines de statues d’enfants aux bonnets rouges, portant un éventail en plastique tournant au vent, appelées Jizo. Ces derniers servent de supports aux parents ayant perdu un enfant à la naissance ou peu de temps après.

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Mur longeant les Jizos
  • Palais impérial

Mouais mouais…en réalité, on ne peut le voir que de loin car il est fermé au public (sauf le 23 décembre, anniversaire de l’Empereur). Il ressemble à un petit cube blanc surélevé entouré de douves et de cerisiers. Le meilleur point de vue est celui du pont Ishibashi permettant l’accès au Palais. Ce dernier est surveillé par deux gardes habillés en gris clair, vous ne pourrez pas le louper car beaucoup de touristes se prennent en photo devant.

Pour info : le Palais a été détruit pendant les bombardements de 1945. Sa version actuelle date de 1968. Il possède son hôpital, uniquement dédié à la famille impériale, et un institut de recherches biologiques

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Palais Impérial

En revanche, le parc lui, vaut le coup d’œil ! A l’entrée, hormis la marchande de glace au thé matcha, vous serez accueillis par une imposante et magnifique statue équestre du samouraï Masashige Kusunoki (y’a pas à dire, ces samouraïs ne me laissent pas insensible)

Pour info : la statue de M.Kusunoki mesure 4 m de haut (posée sur un socle de lui-même 4 m de hauteur). Elle a été inaugurée dans le parc impérial en 1900. M.Kusunoki est synonyme de bravoure et de fidélité à l’Empereur, suite à sa résistance avec peu de moyens en 1933 permettant la sauvegarde du pouvoir aux mains de Go-Daigo. Il se suicidera sur le champs de bataille en 1336 plutôt que de se voir remis à l’ennemi.

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Masashige Kusunoki

Pour info : en 1960, I.Asanuma, politicien socialiste a été assassiné par un fervent défenseur de l’empereur, O.Yamaguchi. Ce dernier se suicidera en prison laissant à l’aide de dentifrice l’inscription célèbre de M.Kusunoki « sept vies pour mon pays, dix mille pour l’Empereur »

Le parc offre de très jolis petits arbustes tortillés, en plein milieu des buildings sur une pelouse verte fluo, de toute beauté. Si vous longez l’allée principale et que vous avez face à vous le palais impérial avec le pont Ishibashi, tournez à gauche. Vous tomberez sur la célèbre et imposante porte en bois Sakuradamon, lieu de l’assassinat du premier ministre Nosuke en 1860 (traité de libre commerce avec les USA). Par contre, merci la fausse joie, vous penserez accéder au Palais par cette porte mais il n’en sera rien.

Pour info : l’Empereur actuel est Aki-hito, fils d’Hiro-hito. Né le 23 décembre 1933, il règne depuis 1989. Il est le 125 empereur du Japon, depuis l’an – 660 (moins 660 AVJC)

Pour info : la lignée des Empereurs japonais issue des Yamato, reste la plus ancienne dynastie régnante du monde (sachant que les 15 premiers empereurs sont plus légendaires qu’historiques).

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Pour info : le trône impérial japonais est plus communément appelé trône de chrysanthème, emblème restauré sous l’ère Meiji

Pour info : depuis la fin du XIXe, l’accession au trône est interdit aux femmes

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  • Odaiba

Le futur est à Odaiba. Île artificielle avec parc d’attraction, plage, pont suspendu Rainbow Bridge, restaurants, grande roue, musées, salles de jeux vidéos… le tout sur une esplanade en bois type Polder. Odaiba est devenue The Place To Be, une station balnéaire urbaine. Vous y accédez en prenant le monorail sans chauffeur Yurikamome (voir début de l’article). C’est également à Odaiba que la baie est surplombée d’une réplique de la Statue de la Liberté.

Il faut avouer que manger sur le sable après avoir trempé ses pieds dans le Pacifique, avec la ville illuminée en face, le Rainbow Bridge éclairé et la Statue de la Liberté : un air de San Francisco en extrême-orient.

Pour info : Odaiba (signifiant forteresse) a été construite en 1853 pour y placer des batteries de canons afin de protéger la baie d’éventuelles attaques maritimes. Au nombre de 6, les forteresses sont désormais occupées par des bureaux, des restaurants et autres attractions. Odaiba sera mis en avant lors des JO de 2020.

Pour info : la grande roue surnommée Daikanransha était, jusqu’en 1999, la plus grande roue du monde avec ses 115 m d’envergure (et 120 000 tubes néons). Elle a été détrônée par le London Eye sur les bords de la Tamise

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Daikanransha
  • Yanaka

Bienvenu(e) dans le vieux Tokyo si paisible ! Me voilà rassurée en me promenant dans la rue commerçante de Yanaka Ginza et les alentours, il n’y a pas que des buildings dans cette ville. Yanaka transpire l’histoire à travers ses temples, ses petites maisons en bois, ses vieilles boutiques, ses échoppes et surtout le calme (pensez à jeter un œil au cimetière). Comment ce quartier a-t-il pu résister au monde moderne où le béton est roi, aux tremblements de terre, aux bombardements, aux incendies…etc ? Yanaka a également l’avantage de proposer des plats à manger dans les rues « sur le pouce » à faible prix : bento, ravioles, bols de riz. En bref, Yanaka c’est l’authenticité.

  • Shimbashi

Signifiant « Pont Neuf », Shimbashi est également surnommé Salary Man. Le quartier comprend l’une des plus ancienne gare du Japon (1872) et expose à son entrée, une locomotive C11-292 vieille de 100 ans. Suivez bien les panneaux et ne vous laissez pas entraîner pars le flot des voyageurs car la gare accueille plusieurs compagnies ferroviaires et peut sembler bordélique (vous pourrez emprunter la Yurikamome pour Odaiba). Autour de la gare, en passant sous le pont où circule les trains, vous découvrirez de très jolies petites ruelles. Ces dernières prennent vie à la tombée de la nuit, et les odeurs de nourriture bercent vos pas des heures durant.

A voir également, la Nakagin Capsule Tower qui est un immeuble résidentiel formé par des capsules de préfabriqués encastrés sur une armature béton (1972).

Pour info : chaque pièce mesure environ 9m² et certaines capsules peuvent s’ouvrir sur d’autres capsules afin de créer un espace plus grand et donc accueillir des familles. Suite au succès de cette tour, le créateur Kurokawa a lancé la chaîne d’hôtels capsules, les Capsule Inn.

Pour info : chaque capsule est indépendante et est maintenue par 4 boulons sur la structure principale, permettant un remplacement rapide et simple. Depuis 1972, aucune capsule n’a été remplacée mais la tour est désormais vétuste et craint d’être rasée.

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Tarifs

J’avais logé dans l’APA Hôtel Shimbashi-Onari idéalement situé, cependant, n’y prenez pas le petit dej’ (rien de traditionnel)

Pour info : à mon arrivée à Tokyo au début du voyage, j’avais dormi dans l’Apa Hotel NihombashiHamacho. Lui, je vous conseille d’y prendre le petit-dej (sushis, raviolis, natto, tofu…que du traditionnel et très bon). De même, face à l’entrée du métro, arrêtez vous dans la « boulangerie-fruits découpés » et prenez la formule smoothie-fruits découpés ! Peu cher et savoureux (enfin un smoothie avec de la mangue fraîche) ! Sur le chemin pour récupérer le métro Hamacho (il n’y en a pas 36), il y a un centre d’entraînement de sumos qui font souvent des pauses à l’entrée. Je peux vous assurer que ce sont de sacrés bonhommes (leur stade de compétition Tokyo Dôme est proche de ce quartier, au nord).

  • Ueno

Proche de Yanaka, le quartier Ueno est un des poumons de la ville, avec son immense parc de 121ha hébergeant de nombreux musées et campus. Malgré le surnom de Shitamachi (« ville basse ») soulignant son caractère populaire, Ueno n’en reste pas moins attractif. Flânez le soir dans les rues adjacentes au parc, ou parmi les 8800 arbres teintés de rose.

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Elles ont trouvé le charriot parfait !

Le parc Ueno Koen concentre à lui seul un zoo, deux temples, un sanctuaire, un terrain de Baseball, un étang (avec pédalos), des restaurants, une salle de spectacle, des musées (dont le musée national de Tokyo ou encore le musée national d’art occidental, musée des sciences), des galeries d’art… Cependant, même si jusqu’à présent le tabou des sans-abris était bien caché, vous verrez de nombreuses bâches bleues se déployer en guise de couverture dès le soleil couché.

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Derrière la verdure, l’enfer de la ville

Pour info : le zoo compte plus de 450 types d’animaux avec panda, ours blanc, pingouins…il est le plus vieux zoo du Japon, ouvert en 1882 mais également le plus grand (il occupe 10% du parc Ueno)

Pour info : si vous comptez visiter plusieurs musées à Ueno, prenez le Gruut Pass (2000 yens) à l’entrée du parc

Pour info : le sanctuaire Toshogu est l’un des rares à être « d’origine », et date du 17e

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Sanctuaire Toshogu

Pour info : le seul bâtiment japonais signé Le Corbusier est situé dans le parc

Pour info : le musée national d’art occidental abrite une des versions en bronze de la Porte de l’Enfer de Rodin

Pour info : prenez un petit selfie avec la statue de Saigo Takamori accompagné de son chien (alias le Dernier Samouraï). Bon…il a un peu de bide le pépère mais n’empêche, c’est Saigo

Pour info : Saigo Takamori, en se faisant Seppuku sur le champ de bataille, marquera la fin des samouraï en 1877 (voir plus haut la partie « sengakuji »). Les têtes décapitées de Saigo et de ses hommes ont été envoyées à l’Empereur Meiji le 3 octobre 1877, preuve de la fin de leur rébellion.

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Saigo, le dernier samourai
  • Shinjuku

Avec ses 310 000 habitants répartis sur 18km², Shinjuku est un des arrondissements le plus connu de Tokyo qui en compte 23. A la fois centre névralgique de la ville avec sa gare et la préfecture, Shinjuku concentre une grande partie de la nuit tokyoïte à travers ses nombreux magasins, bars et restaurants. Comme la plupart des gares, il y a une vie souterraine intense, et niveau restaurants, vous aurez de quoi faire !

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Panorama de Shinjuku, merci l’Iphone

Pour info : la gare de Shinjuku est la plus fréquentée du monde avec 1 million de passages quotidien.

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Paradis des acheteurs compulsifs de nouvelles technologies, les rues sont inondées de buildings à la gloire des ordinateurs, portables, tablettes, répartis sur des dizaines d’étages. De nombreux gratte-ciel mettent à l’honneur des centaines de néons et promotions des karaokés (spécialité japonaise), salles d’arcade, boutiques… Une fois passée l’arche multicolore et lumineuse, vous accéderez au quartier Kabuchiko, le nec-plus-ultra de la consommation, avec un marché de fringues et nourriture locale immense, des restaurants, des bars. Kabuchiko reste agréable de jour, mais la nuit on y sent une atmosphère nettement plus dédiée au monde des « adultes » avec des femmes brandissant des pancartes tarifaires, des petits sex shop pour prostitution virtuelle ou réelle, love hôtels, bars LGBT, salles de jeux, ou encore une jeunesse plus attirée par la magouille que par la tradition respectueuse de leurs pairs. La foule se mêle à la musique diffusée par chaque boutique et aux halos de lumières surpuissants, bref, l’image tokyoïte dans sa caricature la plus pure.

Pour info : l’attrape touriste se trouve au niveau du building surplombé par une tête géante de Godzilla. L’hôtel Gracery a d’ailleurs une chambre où la main du monstre traverse toute une pièce. Le bar de l’hôtel se veut futuriste avec des boissons dans des pipettes aux couleurs fluo. Idem, c’est dans ce quartier qu’a pris place le Robot Restaurant (spectacle d’1h30 où les robots s’affolent pour vous servir un bento dégueulasse).

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Hotel Gracery & Godzilla

Mais parfois, on peut se sentir seul(e)…ou légèrement perdu(e)


Le langage des temples :

  • Ema : tablette en bois dans les temples shintoïstes. Vous en trouverez partout, elles comportent des vœux, à vous d’en choisir une et d’aller l’accrocher avec les autres

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  • Kami : c’est une divinité vénérée dans un temple Shinto
  • Kikanbun : ce sont des lettres adressées aux divinités. Vous pourrez en trouver au temple Meiji. Écrivez dessus un vœux, avant de le mettre sous enveloppe et de le glisser dans un réceptacle en bois

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  • Torii : portique en bois annonçant l’entrée dans un sanctuaire shinto
  • Honden : bâtiment principal et le plus « sacré » d’un sanctuaire shinto destiné uniquement à vénérer la divinité en question
  • Omamori : ce sont des talismans ou amulettes porte-bonheur sous forme de petits sac en tissu brodé, de couleur généralement rouge ou bleu. Vous en trouverez dans tous les temples et chacune porte sa signification « sécurité sur la route », « chance aux examens », « chance en amour », « fortune »… les omamoris se portent sur soi (sac à dos, poche, ceinture) et doivent être remplacés tous les ans. L’ancien doit être rapporté au temple où il a été acheté afin d’être brûlé en l’honneur de la divinité

==> Galerie Photo <==

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9 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Beacco dit :

    Merci pour ce beau récit. Très agréable à lire. De belles photos. Vous avez fait un voyage très riche par la diversité des vues, du mode de vie …. qui restera graver à vie dans vos mémoires. Quelle est la future destination pour un autre carnet de voyage ? Bisous Lydia Alain

    Envoyé de mon iPad

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    1. ultradelta dit :

      Oh merci j’ai vu des fautes à corriger je ferai ça demain. Prochain voyage à voir selon finances Le rêve serait la nouvelle Zélande … merci pour ce petit commentaire des bisous

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