Bror Gunnar Jansson (BGJ), une perle comme je ne pensais plus en trouver
Il a 27 ans, 2 albums à son actif et est multi-instrumentiste (guitare, batterie, saxo, basse électrique, violoncelle, chant…). Bref ce surdoué enregistre ses albums seuls, de A à Z et devrait être mondialement connu comme ses prédécesseurs des années 50.
Comment suis-je tombée dessus, ou plutôt, comment n’ai-je pas pu tomber dessus avant ? Mon voyage en Islande a comme conséquence de nombreuses recherches musicales pendant mes insomnies, et allez savoir pourquoi, cette nuit, ce n’est pas avec un Islandais que je me suis endormie, mais avec ce Suédois.
Le coup de foudre a opéré dès la première note (euh Led Zep ?) avec ce titre :
La coup de foudre a été tel que je me suis commandée son dernier album dans la nuit (9€ à la Fnac si je peux me permettre ce détail) intitulé Moan Snake Moan. Cependant, on trouve de belles pépites sur son premier opus comme le titre Mary Lee :
BGJ ne sait pas encore si, à la fin de ses études de musicologie, il choisira de travailler, ou de se consacrer entièrement à la musique. Sur scène, il est seul mais sa personnalité comble n’importe quel membre absent. Assez torturé, avec des textes sombres sur des histoires vraies de meurtres ou légendes, l’homme à la salopette intrigue.
Fan des Muddy Waters, Howlin’ Wolf, Charley Patton ou les Staple Singers, BGJ reste figé dans les années 1920, tout en dépoussiérant le blues en lui apportant une petite touche de pep’s.
Écoutez-le, il vaut le détour, et encore mieux, si vous avez un peu de sous, achetez son (ou ses 2) albums



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