Une série haletante : d’une histoire simple à des histoires trépidantes
Je ne suis pas une boulimique de séries. J’en ai suivi 3-4 entièrement (The L Word, Sons Of Anarchy, Broadchurch et XFiles) et j’en suis 2 (Profilage et Rizzoli and Isles). A coté de ça, j’ai suivi dans ma petite jeunesse Friends, Urgences, Dark Angel, Heroes et même Grey’s Anatomy que j’ai fini par lâcher au bout de la 4e saison car le scénario tournait en rond. Bref, pas de Game Of Thrones, Mad Men, House Of Cards et autres séries qui font le buzz un peu partout.
Alors comment j’en suis arrivée à Scandal ? C’était une nuit d’insomnie, la saison 1 repassait tard sur une chaîne française et j’ai été captivée par les différents acteurs et bien vite, les intrigues.
Scandal est une série réalisée Shonda Rhimes (Grey’s Anatomy) qui comprend une (voire 2) histoire (s) fil rouge où viennent se greffer plusieurs histoires. Plus les épisodes avancent, plus l’intrigue de fond devient complexe et le bout du tunnel de plus en plus loin et nous laisse toujours sur le cul des retournements de situation.
L’histoire de base pourrait paraitre basique, cul cul la praline à la Shonda Rhimes justement, mais c’est sans compter sur les acteurs hors pair ! La magnifique Olivia Pope (qui en agace beaucoup par ses mimiques surjouées du visage, même quand il ne se passe rien), le Président des USA, son bras droit Cyrus, sa folle de femme Mellie, le papa Pope (et ses logorrhées de dingue !!) et toute l’équipe des gladiateurs en costard (leur surnom)
Alors bref, qu’est ce que ça raconte ?
Olivia Pope est un dragon de la justice pour riche, elle est payée pour sauver la peau de ses clients (sénateurs, députés, et autres personnalités influentes) souvent noyés dans des histoires compromettantes, avec l’aide de ses associés qu’elle nomme ses gladiateurs en costard. Olivia va croiser la route de Grant Fitzgerald qui va lui demander de mener sa campagne électorale pour devenir Président des Etats Unis (ce qu’il va devenir) et de là va naitre une relation d’adultère car Fitz est marié (2 enfants). Ça c’est pour le 1er fil rouge, une relation passionnelle, fusionnelle entre ces 2 personnes, que les ambitions ne cessent de détruire. A cela va s’ajouter un second fil rouge, la vie personnelle d’Olivia qui va la dépasser, se manifestant par la découverte de l’identité de son père et l’arrivée d’un second homme dans sa vie, le beau Jack…ce second fil rouge vous laissera sans arrêt en suspend à chaque fin d’épisode, vous hérissant les poils de devoir attendre encore une semaine pour connaitre la suite ! Je ne vous compte pas le nombre de retournements de situations qui se produit et le pire, c’est qu’on ne sait plus qui croire.
En parallèle à tout ça, vous avez un client qu’Olivia doit aider, par épisode. Redonnant un peu de légèreté à tout ça (quoique…). On aime le jeu des gladiateurs, surtout le personnage ultra complexe qu’est Huck, ou encore la sympathique Abby.
A tout ça, s’ajoute 2 autres personnages clefs qui tiennent haut la main la série : Cyrus Beene, le bras droit homosexuel du Président, un homme terrible, calculateur sans âme et Mellie Grant, la femme aux ambitions mises de côté pour son mari, la femme trompée qui va sombrer un peu dans la folie mais devenir une véritable lionne.
Actuellement, la série compte 4 saisons (à l’heure où je vous écris, nous en sommes à l’épisode 20/22 de la saison 4) et je vous conseille vivement de la commencer. La saison 1 place un peu le décor, donc ne pas rester sur cette impression.
Coups bas politiques, histoires sordides, histoires fusionnelles, manipulations, stratégies, investigations + supers jeux d’acteurs, fringues et charisme d’Olivia + bonne bouteille de vin rouge = la recette de Scandal.
Kerry Washington : Olivia Pope
Guillermo Díaz : Huck Finn
Darby Stanchfield : Abby Whelan
Katie Lowes : Quinn Perkins
Tony Goldwyn : Fitzgerald Grant
Jeff Perry : Cyrus Beene
Bellamy Young : Mellie Grant
Scott Foley : Jake Ballard
Joe Morton : Rowan « Eli » Pope
Regarde How To Get Away With Murder, même réalisatrice, dans la même veine, une seule saison !
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