Quand la Russie s’exporte en France, pour notre plus grand plaisir !
Vous aimez The Cure ? Joy Divison ? The National ? La Dark et Cold New Wave qui penche du côté rock ? Alors Motorama est fait pour vous.
On les avait loupés de peu à Tours il y a quelques mois, mais les voici de retour à Poitiers dans le cadre du festival Less Playboy Is More Cowboy fêtant les 10 ans de la salle du Confort Moderne. Petite ambiance cosy dans la cour extérieure avec buvette, restauration élaborée et cocktails mystères, bancs et possibilité de vaguer entre différentes salles et ambiance : une fanzanthèque très….conceptuelle, une salle de baby foot avec bar, des toilettes (très important), 3 scènes…bref un petit cosmos dédié à la musique plutôt underground quand on voit la programmation habituelle (il y a tout de même quelques exceptions car j’y ai vu Lou Doillon il y a 2 ans).
Le groupe, originaire de Rostov On Don en Russie est composé de 4 membres, à savoir Vladislav Parshin à la guitare /chant (et ses petites lunettes), Maksim Polivanoc à la Basse/Guitare, Alexander Norets au clavier et Roman Belenky à la batterie. Normalement, il y a une fille au milieu de tout ça, qui a d’ailleurs fondé le groupe (Airin Marchenko à la basse) mais on ne l’a pas vue hier.
Motorama est un hommage au film éponyme de 1991.
21h30 sonne le début du passage de Motorama dans la salle principale (environ 600 personnes). Nous sommes au tout premier rang, histoire de bien comprendre les paroles dans un anglais à l’accent Russe (mais même à 2m, pas trop possible de comprendre un mot).
Ils ont joué 1h pile poil, et là où j’ai totalement halluciné, c’est que je n’ai pas vu les minutes passer ! Les titres s’enchainaient à la perfection avec un superbe son ! La batterie claquait, la basse était vraiment mise en avant et les petits riffs de guitares venaient parfaitement agrémenter l’ensemble, enveloppé par quelques notes de clavier.
Quant à la voix, identique à celle sur les albums, même si on ne comprend rien, ça passe comme dans du beurre. Le chanteur a d’ailleurs de sacrés mimiques de bassin et de tête, j’ai adoré le regarder et scruter le moment où ses lunettes sont tombées et qu’il sautait partout en passant à 2mm du drame.
La foule était conquise mais cependant, on n’a pas eu de rappel (format festival ?) et pas beaucoup de communication de la part du groupe, hormis quelques « thank you » en version patate chaude + vodka dans la bouche.
Bref, une superbe heure en leur compagnie, malgré les 40° de la journée, ils ont su apporter un vent de cold wave, et venant de la Russie, c’est un privilège.
A la fin du show, chaque membre du groupe se relayait pour la vente de CDs et quelques dédicaces. On a du avoir le nez fin de se pointer 30 minutes après car nous, nous avons eu droit à Vlad (pour les intimes que nous sommes devenus) le chanteur (Nasdroviaaaaaa !).
Le groupe a sorti 3 albums (4 si on compte la ré édition de Alps) avec le dernier en date, Poverty, sorti en 2015.
Que dire à part que je vous les conseille et re re conseille ! Il seront à Paris, le 25/26 octobre, au café de la danse.
Setlist :
Impractical Advice
Corona
To the South
Dispersed Energy
She Is There
Red Drop
New Song #1
Heavy Wave
Lottery
Rose in the Vase
Old
Similar Way
Special Day
New Song #2
Ghost
Alps
During the Years
Anchor
2 petites photos d’hier soir, cliquez pour agrandir :