Il aurait pu être le film de l’année…mais
Direction le cinéma hier soir pour aller voir Sing Street, un film relatant la formation d’un groupe de pop-new wave dans l’optique que le chanteur puisse séduire une très belle jeune femme…Dis comme ça, ça ne vend pas du rêve.
Nous sommes dans les années 80 en Irlande, Duran Duran, Depeche Mode et les Cure révolutionnent le monde de la musique à papa représentée dans le film par Genesis. Un lycéen, propre sur lui, se voit changer d’établissement (chez des catholiques de Synge Street, obnubilés par les chaussures noires) et croise chaque matin une fille un peu hautaine, qui ne traîne qu’avec des hommes plus vieux. Ce dernier décide d’aller lui parler en lui proposant de tourner dans le prochain clip vidéo de son groupe…inexistant. Il va donc rallier des amis à sa cause et monter Sing Street. Avec l’aide de son grand frère, le « raté » de la famille mais à la culture musicale hors paire, ce dernier va se mettre à écrire des chansons, se chercher dans différents styles (à la fois vestimentaire et musicaux en passant du sosie de D.Bowie à R.Smith ou encore Morten Harket) pour Raphina, puis composer avec son nouvel ami.
Le film s’ouvre sur Motorhead puis la bande son s’étalera des Cure à The Jam en passant par Genesis, et en offrant 2 tirades sur Depeche Mode. Youhou. La première moitié du film est très drôle, je ne vois pas le temps passer. Mais hélas, le scénario commence à tourner en rond pour virer à l’eau de rose à la fin. Et merde ! Ce film aurait pu être le film de l’année, les scénaristes auraient du creuser la recherche de contrats à Londres ou je ne sais pas mais pas cette histoire de cœur entre Conor Lalor et Raphina (ou alors je suis devenue insensible)… !
Cependant, la BO est top, avec des créations de John Carney (le réalisateur) et Gary Clark (pas le Gary Clark Jr que je connais, mais un écossais leader du groupe Danny Wilson dans les années 80), comme le titre Go Now interprété par Adam Levine (Marron 5), digne des tubes des années 80’s. Mon préféré est le titre The Riddle Of The Model :
Si vous avez l’occasion, allez-y on passe tout de même un bon moment mais ne vous attendez pas à un « grand » film