Dernière date de la tournée, tout en beauté avec le Paris Symphonic Orchestra
Ce soir c’est la 3e fois que je vois cousin Hub sur cette tournée, le VIXI Tour XVII. Mais ce soir, il y a un orchestre symphonique, celui du Paris Symphonic Orchestra, dirigée par une femme (c’est bien son nom, je ne l’ai pas « américanisé ». Leur site est ICI et explique leur particularité : mixer les meilleurs musiciens classiques pour créer des musiques de films, accompagner les artistes sur scène etc).
Hub tourne depuis le 11 avril 2015 pour ce VIXI avec Lucas (son fils) et Alice Botte aux guitares, Christopher Board (claviers/guitare), Bruce Cherbit (batterie) et Marc Perier (basse). A cette occasion, et pour la dernière date, HFT et ses coupains ont décidé d’être entourés d’un orchestre symphonique et en bonus, jouer à guichet fermé.
La première partie était assurée par Joseph D’Anvers, seul derrière sa guitare et un pc séquenceur. Une bonne découverte si on aime Dominique A (pour qui il a déjà fait les premières parties) et Alain Bashung (pour lequel il a travaillé, tout comme pour Miossec). Il a assuré avec une très belle énergie malgré une scène très très très épurée.
A 21h30, le zénith sombre dans le noir, des projecteurs tamisés bleus s’allument, les violons commencent doucement à se faire entendre et cela durant 7 min, avant que l’ensemble du groupe ne prenne place pour entamer En Remontant Le Fleuve.
L’éclairage ne met pas en valeur l’orchestre sur les 20 premières minutes du concert, et il mettra du temps à se faire entendre mais le reste sera tout simplement merveilleux. Le groupe est toujours en osmose, musicalement, c’est parfait. Les soli de guitares restent dans le high level, et le public est véritablement conquis (hormis les quelques personnes imbibées à la bière…).
Il faudra attendre un de ses plus vieux « tube », La Fille du Coupeur de Joints, pour que tout le zénith se lève à l’unanimité, et se mette à danser. HBT nous remerciera, tout en laissant passer un message envers les médias qui le boycotte « merci à vous, pour votre fidélité depuis 35 ans, malgré les médias ».
Cependant, toujours le même bémol : la setlist n’a pas changé ! Je pensais avoir quelques surprises pour cette dernière date mais rien ! Même pas de Sweet Amanite Phalloïde Queen…
Enfin, hier soir, on ne peut pas dire qu’Hubert-Félix fut très bavard, contrairement aux autres dates. Les titres s’enchaînaient, une sorte de robotique bien rodée (en même temps, depuis 1 an et demi), sans réelle communication. Mais cela n’enlevait en rien le plaisir pendant environ ces 1h50.
Je suis très heureuse d’avoir été présente sur ces 3 dates, et encore plus hier soir. C’est toujours émouvant de tourner la page d’une tournée avec un artiste ou un groupe, et la tourner avec un orchestre qui donne un tel volume aux compositions, ce n’est que du plus. Les titres d’HFT sont d’une qualité incroyable, et en effet, on ne peut que regretter son absence dans les médias car niveau musique et textes, en France, on n’a pas vraiment d’autres personnalités comme lui et avec une telle intégrité.
A l’occasion de cette date ultime, HFT a réédité l’édition limitée du VIXI Tour comprenant le concert live du Palais des sports (double CD+DVD) + Concert de la maison de la poésie (CD) + Concert symphonique inédit de la Maison de la Radio (CD). Commandez ICI
La Setlist :
1 En remontant le fleuve
2 Amour désaffecté
3 Errer humanum est
4 Médiocratie…
5 Confessions d’un never been
6 Angélus
7 Karaganda (Camp 99)
8 Autoroutes jeudi d’automne
9 Femme de Loth
10 La Ruelle des morts
11 Fenêtre sur désert
12 Alligators 427
13 Je t’en remets au vent
14 Petit matin 4.10 heure d’été
15 Syndrome albatros
16 Stratégie de l’inespoir
17 Lorelei Sebasto Cha
18 113ème cigarette sans dormir
19 Bipède à station verticale
20 Sentiments numériques revisités
21 Résilience zéro
22 Les Fastes de la solitude
23 Les Dingues et les Paumés
24 La Fille du coupeur de joints
25 Des adieux
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